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Let the silence settle in our bones
13 août 2008

parties make me feel as bad cause I'm not with you

J’ai des grosses lèvres de suceuse. Des grosses lèvres de suceuse sale. Et j’aime une homme de 10 ans mon aîné. La dernière fois que j‘ai pu effleurer son corps de mes doigts aimants, c’était dans une chambre d’hôtel miteuse à Rome. Il y a (2h22) de cela bientôt 6 mois. 6 putains de mois. On s’est mélangés pendant 6 jours. J’ai pleuré dans des chiottes vertes hôpital à m’en éclater la tête à même l’évier, hurlant son nom par la fenêtre... Juste au dessus de la sienne. Mais elle était fermée. Et il ne m’entendait pas. Je l’ai embrassé pendant toutes les secondes de ma putain de vie. Je l’ai traîné dans mes pensées pendant toutes les secondes de ma putain de vie. Je l’ai goûté pendant toutes les secondes de ma putain de vie. Et j’ai dû prendre l’avion. Et il a dû prendre le train. Je l’ai attendu une nuit à Paris. Mais il était trop tôt. J’ai remis le pied à Montréal avec mon cœur tout amoché, mes yeux rougis et l’absence de sa présence à l’intérieur de moi. Et pour combler le vide, nous avons utilisé l’autre... Moi et mes grosses lèvres de suceuse. De suceuse sale. Et toutes les fois où j’avais un orgasme, je lui demandais pourquoi il me faisait ça. Pourquoi il ne me faisait pas ça. Mais encore une fois, il ne m’entendait pas. Parce que l’atlantique est trop vaste. Mais je persistais à lui demander pourquoi il ne m’avait pas dit qu’il m’aimait. Pendant que nous étions liés. Pendant que nous formions qu’une seule et même personne. L’autre, je m’en foutait. Je comblais le vide et tout le reste. Pourquoi ne m’a t-il pas dit qu’il m’aimait? Pourquoi ne lui ai-je pas dit que je l’aimais? J’en ai marre de ressasser inlassablement tout ça. Ça me tue. Et je suis ici. Il j’ai pas eu de nouvelles depuis deux mois. J’lui ai dédié toutes mes étoiles filantes, toutes mes bougies. Je l’ai aimé du plus que j’ai pu. Mais il m’a pas dit qu’il m’aimait. Connard. Go fuck yourself. Plus que ça fait mal, mieux c’est. Hein.

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