Symphonie n'9 de Beethoven

La fatigue va me tuer... En fait, la fatigue va sans aucun doute m’emmener directement au suicide. C’est le début de la session et mon niveau de sommeil en 10 jours s’évalue à environ... Beaucoup trop peu. En fait, les... Nuits où je dois me lever à 5h me tuent parce qu’après je dors partout et n’importe comment. Couchée sur le trottoir en attendant le bus... Les rêves valsant pendant un cour d’histoire de l’image récité dans la noirceur la plus totale (à l’exception des moments où on nous montre les images...). Merde. Au moindre petit truc qui me fait minimalement chier, je crie comme une forcenée. Et à défaut de ne pas vouloir sortir d’ici le soir, je découpe des stencils pour d’éventuels t-shirt en mettant en background l’US Open... Sûrement pour être apaisée par une voix calme et monotone. Et quand quelqu’un gagne, c’est tellement rempli d’émotion que j’ai envie de brailler. Bref, j’ai les nerfs à fleur de peau. J’en peux plus. Et quand vient le temps de dormir, j’ai pleins d’idées en tête et je pense... Et je pense. Et plus le temps passe, plus il est temps de me réveiller. Plus il est absent. Plus j’ai assurément même essayé de dormir assise avec les Smiths dans les oreilles... Parce que généralement ça fonctionne dans le bus. 3 heures par jour. 3 heures de transport stupide et rempli de germes, de saleté, de merde et de gens qui ont tous une routine aussi chiante que la mienne. Je déteste la routine. Je déteste préparer mes trucs pour le lendemain question de pouvoir me réveiller quoi... 20 minutes plus tard? 20 minutes n’ont jamais été aussi précieuses de toute ma putain de vie. Mes idées sont plus ou moins claires quand il vient temps de réfléchir à quelque chose qui nécessite un minimum de logique. Et je m’embrouille. Ah putain. Il n’est que 21h13 et je suis déjà debout depuis... 16 heures. J’ai envie de me tuer. Ma mémoire est aussi courte qu’après avoir passé une semaine de débauche éthylique et/ou psycho...tropique. Fuck off. FIN. Négatif : le classique, ça me met dans un état psychotique. Meurs en paix. À demain routine.