Les fourmis ont le cafard

Oh I wish I wish I wish I was born a man
So I could learn how to stand up for myself
Like those guys with guitars
I've been watching in bars
Who've been stamping their feet to a different beat
To a different beat
To a different beat

J’ai peur de lui dire. De lui dire que plus le temps file, plus la distance est grande entre nous deux. Et qu’il y a toujours des moments comme ça où, quand il y a trop eu longtemps entre nous deux, je perds cette sensation d’ascenseur dans mon estomac quand je pense à lui. Et qu’il y justement en ce moment quelqu’un de plus disponible. Je suis encore à cours de clope et je dois partir d’ici. Demain c’est les Raconteurs et c’est bien la première fois que j’ai pas nécessairement envie d’aller à un show. Je vis dans des mondes parallèles et je m’enfonce dans un état d’ébriété avancé seulement qu’à y penser. Y’a une décennie que j’ai pas dormi. Et c’est le fouillis dans ma tête. Mes idées tournoient, se faufilent, déferlent dans ma conscience et je débuzze. Seulement attendre quelques jours, me perdre dans ses bras, ne penser à rien, surtout pas à L’autre, et caresser ses cheveux éternellement.

Edit : Dans le fond, il me manque énormément. Je m'ennuie du moment à échanger de la musique longtemps et à s'aimer... encore plus longtemps. Bloody Mother Fucking Asshole. On l'écouterait longtemps et on oubliera le temps qui file parce qu'au même moment, tout serait sans importance. Comme dans un putain de film kitsch. J'ai envie de crier tellement c'est dur de vivre comme ça toujours, tout le temps. Dans une nostalgie inversée. J'ai envie de trader mon billet des Raconteurs pour aller voir Martha Wainwright. J'ai envie de trader mon billet des Raconteurs pour aller à Paris. Pis être dans ses bras à lui... Même s'il a pas de cheveux. Et pas me perdre. Le retrouver. Seulement. Et profiter de notre amour sans avoir peur du jour où on devra se quitter encore. Bloody Mother Fucking ASSHOLE.   

Headphones : Martha + Rufus Wainwright